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L’Icem soutient les syndicats birmans

Lors du 4e congrès de l’Icem, les délégués de Birmanie ont demandé que des sanctions soient prises contre la dictature en place afin de soutenir le peuple birman qui se bat pour sa liberté. Le groupe Total a ainsi été interpellé. La FCE a fait des propositions

Lors du 4e congrès de l’Icem, les délégués de Birmanie ont demandé que des sanctions soient prises contre la dictature en place afin de soutenir le peuple birman qui se bat pour sa liberté. Le groupe Total a ainsi été interpellé. La FCE a fait des propositions.

A Bangkok, en s’exprimant devant les délégués présents au 4e congrès de l’Icem, Maung Maung, secrétaire général de la Fédération des syndicats birmans, a fait un point sur la situation politique en Birmanie et sur les conditions qui y sont faites aux travailleurs.

Il a rappelé les événements survenus récemment dans son pays et repris par les médias du monde entier : la protestation des moines et du peuple birman exprimée dans la rue contre les agissements de la dictature militaire en place depuis plusieurs années. Afin de mettre un terme à ce régime qui bafoue les droits de l’Homme, il a demandé que des sanctions soient prises à l’encontre de cette dictature par les gouvernements de tous les pays. Et de pointer du doigt les entreprises multinationales pour le soutien financier direct, ou indirect, qu’elles apportent à la dictature en place.

Une intervention fortement applaudie, d’autant que chacun avait encore à l’esprit les conditions de vie et de travail, décrites plus tôt par les militants thaïlandais, faites aux femmes et aux hommes qui quittent la Birmanie pour venir en Thaïlande trouver à la fois refuge et travail. Ceux-là se retrouvent ainsi clandestins et contraints, par peur d’être reconduits en Birmanie, de se cacher la nuit avec leur famille en forêt, et employés dans un travail informel et très faiblement rémunéré. Autant dire que le combat à mener pour l’application des droits fondamentaux et des conventions de l’Organisation internationale du Travail est loin d’être gagné…

Certains délégués ont demandé que les entreprises multinationales implantées en Birmanie quittent le pays. Pour sa part, la FCE-CFDT a annoncé qu’elle invitait des représentants de la Fédération des syndicats birmans à venir à Paris en décembre. Et ce, afin de réaliser un état des lieux des plus précis sur le comportement du groupe Total en Birmanie. Ce qui permettra de définir la conduite la plus pertinente à tenir.

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